Béatrice Dalle était sur scène au Théâtre de la Grasse ce week-end pour y jouer l’une des œuvres de Victor Hugo, Lucrèce Borgia. L’occasion pour la comédienne de se confier à Nice-Matin, notamment sur la maternité.
Béatrice Dalle : "Les hommes sont des enfants"

Il y a trois mois, Béatrice Dalle avait déjà accordé une interview à VSD dans laquelle elle était revenue sur ses différentes relations amoureuses. Elle y racontait notamment qu’elle avait fait une grosse erreur en épousant, en 2005, Guénaël Meziani, qu’elle avait rencontré en prison, lorsqu’elle était bénévole. Dix ans après avoir épousé celui qui avait violé, frappé et séquestré ses ex-compagnes, Béatrice Dalle comprend qu’elle n’aurait pas dû agir ainsi. « Je me suis pris un mur au sens propre comme au sens figuré. Mais je ne pouvais pas savoir, j'étais amoureuse » déclarait-elle. Et au cours de cette interview, Béatrice Dalle avait également abordé le sujet des enfants, affirmant qu’elle n’en souhaitait pas : « J'ai tendance à ne penser qu'à moi. Mes fiancés me l'ont souvent dit ». C’est également cette raison qui fait qu’elle n’est jamais devenue mère : « Je ne voulais pas assumer la responsabilité de quelqu'un d'autre. Et puis tu prends perpète quand tu fais un enfant ! » Une vision qu’elle associe également aux relations amoureuses : « C'est la même chose en amour, tu aimes l'autre tant qu'il t'apporte. Après tu te barres ».
"Si c'est juste pour aimer platement, je préfère être seule"
Et alors qu’elle jouait Lucrèce Borgia, de Victor Hugo, au Théâtre de la Grasse ce week-end, Béatrice Dalle a accordé une nouvelle interview à Nice-Matin, revenant au passage sur ces déclarations : Les enfants, « c’est trop de taf. Et puis, j’ai eu des mecs, pour ça! Les hommes sont des enfants. Pourquoi en faire quand t’en as déjà un à la maison ? » interroge-t-elle. Son metteur en scène affirme lui qu’à l’image du personnage de Victor Hugo qu’elle incarne, la comédienne détruit tout ce qu’elle aime. Mais pour la principale intéressée, c’est en réalité l’inverse : « C’est plutôt ce que j’ai aimé qui m’a détruite. Je suis quelqu’un d’entier, il faut que ça crame. Si c’est juste pour aimer platement, je préfère être seule » explique-t-elle.