Quelques mois après la sortie de son album "Très souvent, je pense à vous...", Patrick Bruel a entamé une série de concerts partout en France où l'artiste chante Barbara. Le 16 mars dernier, le chanteur est monté sur la scène de Charleroi pour un show auquel ont assisté nos confrères du site gala.fr. L'occasion de recueillir ses confidences sur son admiration pour la chanteuse disparue en 1997.
Patrick Bruel : "Chanter Barbara fait sortir chez moi toute une part de féminité"
Le 27 novembre dernier, Patrick Bruel dévoilait son neuvième album studio baptisé "Très souvent, je pense à vous..." et composé uniquement de reprises de la chanteuse Barbara. "J'avais 8 ans quand ma maman m'a 'présenté' la grande Dame et j'ai depuis, comme des milliers de fans, nourri un amour inconditionnel pour celle qui restera la plus grande auteure, compositrice, interprète française du 20ème siècle. Celle qui a accompagné ma vie de sa singulière présence depuis ma tendre enfance. Celle qui a su dire quand les mots me manquaient, qui a su m'apaiser quand tout s'en allait, qui a su élever la voix et le débat quand il le fallait", postait-il sur Facebook. Le 12 mars dernier, l'interprète de Qui a le droit donnait le coup d'envoi de son spectacle à Châlons-en-Champagne. Et si son ex-femme Amanda Sthers a assisté à l'un de ses concerts, nos confrères du site Gala.fr ont eux aussi pu voir le chanteur sur scène le 16 mars dernier à Charleroi, en Belgique.
Patrick Bruel "Moins pudique" grâce à Barbara
En attendant sa venue au théâtre Mogador le 28 mars prochain, Patrick Bruel est revenu sur son admiration pour Barbara juste après le concert, dans sa loge. "J’ai eu de la chance que ma mère ait eu si bon goût, se baladant allégrement entre Brel, Barbara, Brassens, les Rolling Stones, les Beatles, Serge Reggiani, l’opéra... (...) Barbara a ensuite caressé mon enfance et mon adolescence et, finalement, elle a été ma seule idole", a-t-il expliqué. Et de poursuivre : "La plupart des chansons de Barbara ne s’opposent pas à ce qu’un homme les chante. Elles font sortir chez moi toute une part de féminité, peut-être plus facilement que mon propre répertoire. Ces mots qui ne sont pas les miens me permettent d’être moins pudique, de plus me livrer. Je ne me suis jamais volontairement penché sur une quelconque explication à l’amour que me porte le public, sur sa durée. J’ai toujours eu peur d’expliquer quelque chose d’aussi irrationnel, de crainte de le faire fuir".
L'intégralité de l'article est à retrouver dans le nouveau numéro du magazine Gala, en kiosques ce mercredi 23 mars 2016.
Par Non Stop People TV