Ce dimanche 4 avril 2021, Edouard Philippe était l'invité de Laurent Delahousse dans l'émission "20h30 le dimanche". L'ancien Premier ministre s'est confié sur l'angoisse ressentie avant d'entrer à Matignon. Non Stop People vous en dit plus.
Edouard Philippe : cette angoisse qui lui a fait perdre six kilos avant d'entrer à Matignon

Après avoir été réélu maire du Havre, Édouard Philippe a décidé de se concentrer sur ce poste et a donc dit adieu à son prestigieux statut de Premier ministre en juillet dernier. Et s’il avait évité les apparitions dans la presse jusqu’à présent, l’homme politique était ce dimanche 4 avril 2021, sur le plateau de l’émission "20 h 30 le dimanche" sur France 2.
Passionné de fictions et de lecture, Édouard Philippe qui a déjà écrit deux romans, s’apprête à sortir un récit sur son expérience en tant que Premier ministre, un ouvrage baptisé "Impressions et lignes claires" qui sortira ce mercredi 7 avril. À cette occasion, l’homme politique s’est confié à Laurent Delahousse et est revenu sur les passages de son livre où il évoque l’angoisse qu’il a ressentie avant de prendre ses fonctions à Matignon.
Une inquiétante perte de poids
"Dans votre livre vous parlez de cette peur que vous avez ressentie avant d’arriver à Matignon. Vous perdrez même 6 kg. Dans les dix jours qui ont précédé votre nomination, vous perdrez six kilos ?" s’est interrogé Laurent Delahousse. "Oui oui c’est… Oui… Enfin je dis pas ça pour qu’on me plaigne !" a répondu Édouard Philippe avant de mieux s’expliquer : "Mais c’est un fait que j’ai été pris d’une espèce de très très grosse angoisse, de peur panique et qui s’est traduit par le fait que j’avais beaucoup de mal à manger. Donc j’ai perdu six kilos, voilà. Mais je pense que toutes les femmes et tous les hommes qui comprennent qu’il va se passer quelque chose d’important pour eux peuvent éprouver une forme de peur…" a-t-il révélé.
Son départ de l’hôtel Matignon où résident les premiers ministres a donc été vécu comme un soulagement pour lui. L’homme politique a précisé s’être senti "évidemment plus libre" au moment de quitter son prestigieux poste. "J’en suis parti sans m’en sentir complètement libéré mais sans nostalgie non plus" a-t-il conclu.
Par E.S.