Invitée dans TPMP jeudi 18 février, Isabelle Balkany est revenue sur l'aménagement de sa peine pour fraude fiscale en reconnaissant sa faute. Non Stop People vous en dit plus.
Isabelle Balkany revient sur la condamnation de son couple
À partir de mars prochain, Patrick et Isabelle Balkany vont effectuer leur peine à domicile avec un bracelet électronique, a rapporté Europe 1 jeudi 18 février. Condamné en mars 2020 à trois ans de prison ferme pour fraude fiscale, le couple a vu sa demande d’aménagement de peine acceptée. Invitée dans TPMP jeudi 18 février, Isabelle Balkany est revenue sur l'affaire Balkany et leur dernière condamnation. "Je ne suis pas une femme à bijoux, donc ça va me changer", a-t-elle commenté avec humour en se défendant de tout privilège sur leur sanction. "La nouvelle législation offre simplement cette possibilité pour les personnes de plus de 70 ans", a-t-elle indiqué alors que les deux anciens élus de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) avaient souffert d'un état de santé critique.
"La condamnation que nous avons eue, nous la méritons"
"Le principe, c’est qu’en accord avec le juge, il y a des horaires où vous pouvez sortir et des horaires où vous devez rester chez vous", a expliqué Isabelle Balkany. Le couple ne sera autorisé à sortir de sa propriété du Moulin de Cossy à Giverny, dans l’Eure, que quelques heures dans la journée. "La condamnation que nous avons eue, nous la méritons. Parce qu’effectivement, nous avons caché au fisc du patrimoine familial", a reconnu l'ancienne première adjointe de Levallois-Perret.
"Je ne demande pas à ce que l’on m’excuse. Et je ne suis pas une victime", a-t-elle ajouté avant d'expliquer sa fraude fiscale à la suite du décès de son père. Tandis que son frère et sa sœur aînés "ont émigré vers la Suisse", Isabelle Balkany a assuré avoir "accepté une minuscule compensation" de ce que son frère et sa sœur lui avaient laissé. "Mais ils avaient mis une condition : que je ne rapatrie pas cet argent en France parce qu’ils ne voulaient plus rien à voir avec la France. J’ai fait une faute, voilà. Donc, elle mérite une punition", a-t-elle conclu.
Par Marie Merlet