Depuis le début du mouvement des gilets jaunes, Les Enfoirés sont restés silencieux. Michael Youn a clarifié les choses et donné son opinion sur Twitter le 6 décembre. Non Stop People vous en dit plus.
Michaël Youn soutient les gilets jaunes : Les Enfoirés silencieux, son explication
Face à l’ampleur du mouvement des gilets jaunes, les personnalités sont de plus en plus nombreuses à partager leur soutien. Pour autant, Les Enfoirés qui chantent chaque année en faveur des plus démunis, sont restés silencieux. L’un des membres, Michaël Youn, qui a rejoint la troupe en 2014, a mis les choses au clair sur son compte Twitter le 6 décembre. Face au retrait des Enfoirés alors que Coluche est devenu l’un des symboles de la contestation, de nombreuses critiques ont suivi. Le comédien a expliqué ce positionnement : "ce sont cinquante individus, avec chacun leur façon de penser, qui se réunissent, tous les ans depuis 30 ans, pour aider ceux qui ne mangent pas à leur faim. Ni plus, ni moins, clarifie Michaël Youn, il n'y a donc aucune raison pour que nous nous exprimions, en tant que groupe, sur la crise actuelle. En revanche, à titre personnel, chacun est libre de la faire".
"Leur combat est celui de tout un peuple"
Michaël Youn a ensuite parlé à titre personnel pour afficher son soutien aux gilets jaunes. « Pour ma part, je suis évidemment bouleversé par le désespoir des gilets jaunes et la misère grandissante. Comment pourrait-il être autrement… » a-t-il confié. Le comédien a ensuite appelé à la vigilance et donné un message d’espoir : "Leur combat est celui de tout un peuple. Et ne doit en aucun cas être récupéré par les extrêmes ou ceux qui souhaitent le chaos. Alors battons-nous ensemble. Et trouvons ensemble des vraies solutions pour construire un avenir plus radieux à ce pays plein de talents". Mais Michaël Youn n’est pas le seul des Enfoirés à avoir apporté son soutien. Dans "On n’est pas couché" le 1er décembre, Patrick Bruel a déclaré : "Il n’y a aucune indifférence de ma part, évidemment il y a une sympathie envers les gens qui souffrent".
Par Marie Merlet