Il y a quelques jours, Nathalie Kosciusko-Morizet a été victime d’une agression à Paris alors qu’elle distribuait des tracts. Alors que l’ancienne ministre a du mal à s’en remettre, l’avocat de l’agresseur présumé a assuré que son client niait les faits. Non Stop People vous en dit plus.
Nathalie Kosciusko-Morizet : Son agresseur présumé nie les violences physiques

Avant le second tour des Législatives 2017, Nathalie Kosciusko-Morizet a été victime d’une agression dans Paris. Alors qu’elle se trouvait sur un marché du Ve arrondissement pour distribuer des tracts, un homme d’une cinquantaine d’années les lui a arrachés des mains avant de les lui jeter à la figure en criant : "bobo de merde". Déséquilibrée, NKM a alors chuté perdant connaissance. Recherché, Vincent Debraize, 55 ans, maire sans étiquette de Champignolles dans l’Eure, s’est rendu de lui-même à la convocation des policiers chargés de l’enquête samedi matin. Mais finalement, l’avocat de l’agresseur présumé de NKM a fait savoir à nos confrères de LCI que son client niait les faits.
"Il ne reconnait pas le contact physique"
Ainsi, maître Antoine Lachenaud a fait savoir "qu’en l'état actuel des choses, il y a des éléments très troublants qui sont donnés dans la presse et qui ne correspondent pas à la perception du dossier par mon client. Vincent Debraize ne reconnaît pas le contact physique. Par ailleurs, il a bien utilisé le terme de 'bobo', mais ne lui a pas accolé le terme 'de merde' comme il est indiqué. Il a employé l'expression 'bobo de droite', ce qui n'est pas une insulte. Au contraire, il y a des éléments précis qui sont imputés à d'autres protagonistes de cette affaire, sur lesquels mon client s'exprimera dès qu'il aura pu un peu retrouver ses esprits en sortant de garde à vue". L’agresseur présumé de NKM sera jugé ce lundi après-midi par le tribunal correctionnel de Paris en comparution immédiate pour "violences volontaires sur personne chargée d’une mission de service public" et "outrage sur personne chargée d'une mission de service public".
Par Alexia Felix