L'affaire de la sextape de Mathieu Valbuena connaît un nouveau rebondissement ce mardi 20 décembre après que RMC ait dévoilé le contenu des écoutes téléphoniques réalisées par des policiers sous couverture. Non Stop People vous en dit plus.
Sextape de Mathieu Valbuena : Le contenu des écoutes téléphoniques dévoilé
Ça bouge dans l'affaire de la sextape de Mathieu Valbuena ces derniers jours. Vendredi, la justice française a rejeté la requête en nullité de Karim Benzema et de trois autres personnes mises en examen. Les quatre suspects considéraient que les poursuites devaient être abandonnées car jugeant déloyales les méthodes employées par les forces de police. Sauf que la justice n'a donc pas vu les choses de la même manière. Mais quelles sont ces méthodes déloyales évoquées par les représentats de Karim Benzema et des autres suspects ? Il s'agit d'écoutes téléphoniques réalisées pendant plusieurs mois par les policiers et que RMC a pu consulter lundi 19 décembre.
"On s'est vu avec Mathieu, il veut régler le problème"
Sur ces écoutes, deux hommes échangent à plusieurs reprises. Le premier, Lukas, est un policier sous couverture. Le second, Youness Houass, est le maître-chanteur présumé de Mathieu Valbuena : "On s’est vu avec Mathieu, il veut régler le problème. (…) Qu’est-ce qu’ils veulent pour régler le problème ? Si tu penses que c’est mieux que je parle avec tes amis (Axel Angot et Mustapha Zouaoui, cerveaux présumés de l’affaire, ndlr), tu donnes mon numéro, ils m’appellent et je discute avec eux" lance le policier sous couverture pour tenter d'appâter Youness Houass. Ce que cherche le représentant des forces de l'ordre, c'est que le maître-chanteur lâche un prix au téléphone. Sauf que celui-ci va, prudent, ne se laisser pas avoir : "J’ai un ordre d’idée limite haute, limite basse. Juste pour ma curiosité. C’est sur l’affaire Djibril. Combien ? Tu sais à peu près à combien ça avait été négocié ?". "Ils ont dépassé les 100000" finit par concéder Youness Houass. Il sera finalement interpellé après cinq mois d'écoutes.
Par Benjamin S.