Jeudi 28 mai, la France apprenait la mort de Guy Bedos. Après son fils Nicolas, c'est au tour de sa fille, Victoria de lui adresser un tendre message.
Guy Bedos mort : sa fille lui rend un tendre hommage
Une semaine jour pour jour après la mort de Guy Bedos, ses proches lui rendront un dernier hommage à l'Église Saint-Germain-des-Prés ce jeudi 4 juin. Depuis l'annonce de son décès, les hommages se multiplient de toute part. Il y a quelques jours, c'est son fils Nicolas qui lui adressait une magnifique lettre d'adieu sur France Inter. Cette dernière, lue par Augustin Trapenard avait ému beaucoup d'auditeurs. "Au bout de tes jambes qui ne marchent plus, tes chats – sereins, comme des gardiens. Sur la table de nuit, un fond de verre de Coca, ultime lien entre ce monde et toi, quelques gorgées de force qui te permettent, du fin fond de ta faiblesse, de nous lancer des gestes d’une élégance et d’une tendresse insolentes". Avant de conclure par un touchant : "Tu n’es pas mort : tu dors enfin".
"Elle est pénible à vivre cette vie sans toi."
Et ce jeudi, c'est sa fille Victoria qui rend hommage à son père dans les colonnes de Paris Match. Dans une lettre ouverte, elle a décidé de s'exprimer, sans filtre. "Mon père préféré, à l’heure où je t’écris, je suis allongée dans ton lit, je porte ton eau de Cologne Roger Gallet et j’ai mis un de tes pulls en cachemire, le rose poudré, à col V, qui t’allait si bien. Dehors, il fait chaud, c’est presque l’été, mais j’ai froid, si froid de toi."
Victoria Bedos évoque ensuite, avec beaucoup de pudeur, la maladie qu'avait son père. "Il fallait que tu partes, tu as voulu partir, en homme révolté que tu es, tu as fait une grève de la faim pour que ça s’arrête. Que cette confusion mentale cesse, que ce brouillard dans ta tête disparaisse. Et maman, Nicolas et moi, on a compris, on a accepté, on n’a pas lutté contre ta dignité. Et digne, tu l’as été jusqu’au bout. Et élégant. Et tendre. Tellement tendre. Même à bout de forces, tu as réussi à m’envoyer un baiser. Ça a dû te demander un tel effort mais tu me l’as offert, ce baiser, un baiser de papa qui veut s’assurer que sa petite fille sait qu’il l’aime. Ça y est, je repleure. Elle est pénible à écrire cette lettre ! Elle est pénible à vivre cette vie sans toi."
Par J.F.