Guy Bedos a accordé une interview exclusive au magazine VSD. Dans celle-ci, l’humoriste et auteur revient sur plusieurs anecdotes particulières de sa vie et notamment une concernant Jean-Paul Belmondo et sa défunte première femme, Sophie Daumier.
Guy Bedos : Ses touchantes confidences sur Sophie Daumier, "Je n’ai jamais cessé de penser à elle"

Guy Bedos a dévoilé, il y a quelques semaines, son livre « Je me souviendrai de tout ». Dedans, il évoque notamment sa vie, ses rencontres, ses joies et ses peines. Dans une interview vérité accordée à VSD, Guy Bedos en profite pour revenir sur ses belles rencontres et ses amis fidèles. Parmi eux, un certain Jean-Paul Belmondo qu’il rencontre très jeune. « C’est à l’école de la rue Blanche que j’ai fait mes premières armes et que j’ai rencontré tous mes copains : Jean-Paul Belmondo, Marielle… » Ensemble, ils lanceront leur carrière notamment avec une tournée d’été pour la pièce « Mon ami le cambrioleur ». « On avait trouvé ça marrant, mais ça s’est révélé terrible… Imaginez le Club Med sans les moyens du Club Med. On dormait sous la tente – ce qui était plutôt rigolo, pittoresque – mais on n’avait pas de contrat. Ceux qui géraient ça étaient des amateurs alors que nous étions déjà professionnels. Donc, on s’est tirés, Jean-Paul et moi. On a pris un train quelque part dans le Sud-Ouest. » Très proches, Jean-Paul Belmondo et Guy Bedos font en sorte de se voir le plus souvent possible. D’ailleurs, le père de Nicolas Bedos était en compagnie de son ami lorsque ce dernier a fait un AVC en 2001. Non Stop People vous révélait alors les confidences qu’il a faites à ce sujet à VSD.
"Je n’ai jamais cessé de penser à Sophie"
En 1963, Guy Bedos a l’opportunité d’adapter un de ses premiers spectacles au cinéma. Une aubaine dont il garde un merveilleux souvenir. « Oui, c’était Dragées au poivre, avec un casting incroyable ! J’avais 28 ans et je me suis retrouvé à « diriger » Simone Signoret, Francis Blanche, Jacques Dufilho, François Périer, Marielle, Brasseur, Belmondo… » Il y avait également une certaine Sophie Daumier, avec qui il partagera sa vie pendant une douzaine d’année. « La vie n’est pas une comédie musicale, davantage une comédie italienne : tu ris, tu pleures, tu vis, tu meurs. La fin de Sophie (décédée en 2003 de la maladie de Huntington, NDLR), a été un cauchemar. J’ai volé à Simone Signoret cette phrase : « Je ne désaime pas. » Alors voilà, j’adore ma femme actuelle et c’est à la vie à la mort entre nous, mais je n’ai jamais cessé de penser à Sophie. »

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