Ce samedi 9 janvier, France 2 diffusait un nouvel épisode de "On est en direct". Laurent Ruquier recevait Karine Lacombe, cheffe du service infectiologie à l'hôpital Saint-Antoine, et de vives tensions sont apparues sur le plateau.
On est en direct : Laurent Ruquier s'écharpe avec Karine Lacombe

Laurent Ruquier présentait ce samedi 9 janvier un nouvel épisode de son émission "On est en direct". L'animateur avait invité Karine Lacombe, cheffe du service infectiologie à l'hôpital Saint-Antoine à Paris. Et évidemment, le sujet de la crise sanitaire du coronavirus a été abordé. Et pour cause, la question de la troisième vague se pose de plus en plus après les fêtes de fin d'années qui malgré les restrictions ont été plutôt festives. Plusieurs pays ont décidé de reconfiner, notamment l'Angleterre après l'apparition d'un virus variant et encore plus contagieux. Laurent Ruquier a donc décidé de questionner Karine Lacombe sur la situation actuelle. "Pourquoi je devrais m'intéresser au 200 ou 300 morts du covid qu'au 1300 autres morts qu'il y a chaque jour en France ?" Lui demande alors l'animateur de France 2.
"ça va être de notre faute !"
Karine Lacombe répond alors : "ce n'est pas que 200 ou 300 morts, c'est que je vous dis pour la troisième fois maintenant.. C'est qu'au-delà des 300 morts, c'est qu'il y a une mortalité beaucoup plus importante et la mortalité en France est beaucoup plus importante depuis le début de la pandémie !"
Visiblement agacé, Laurent Ruquier rétorque : "On entend toujours le même discours mais ce n'est pas possible ! Je vais défendre les restaurateurs : là on nous dit que l'épidémie va repartir mais les bars, les restaurants, les cinémas... sont fermés depuis fin octobre !" L'infectiologue ajoute ensuite : "Oui mais il y a eu la période de Noël, du Nouvel an où il y a eu des rassemblements", "Ah ça y est, ça va être de notre faute !" ajoute celui qui a déjà poussé un coup de gueule contre le gouvernement. Une remarque qui n'a pas du tout plu à son invité : "Personne a dit que c'était la faute de personne ! On est face à un virus commun, il faut qu'on trouve des solutions ensemble".
Par J.F.