Gérard Depardieu se trouve en ce moment à Nice pour défendre la Russie lors du premier festival russe en France. Il a, jeudi dernier, participé à une conférence de presse pour le début du festival, où il parle de sa nouvelle vie en Russie et de son amour du peuple français.
Gérard Depardieu adore les Français
Bien que Gérard Depardieu se sente bien en Russie, il n’en n’oublie pas pour autant son pays de cœur, la France. La politique n’était pas le sujet principal de cette conférence de presse, cependant l’acteur s’est amusé à faire des petits clins d’œil par rapport aux dernières polémiques à son sujet. Il a par exemple déclaré «faire beaucoup de tourisme à l'intérieur des Républiques. D'abord en Mordovie où je suis domicilié. J'habite 1 rue de la Démocratie, à l'angle du boulevard du Bolchévisme », avant d'ajouter : «Cela fait quinze ans que je vis moins de cinq mois en France (et je paie mes impôts mais ce n'est pas ça l'important), j'ai toujours été un voyageur et un citoyen du monde, fidèle à ce que mon père m'a inculqué (...) Je ne fuis pas le fisc, si je l'avais fui, je serais parti depuis longtemps ».
Gérard Depardieu adore toujours la nation française même s'il a préféré quitter le pays en laissant une lettre au premier ministre Jean-Marc Ayrault. «J'adore les Français. Je ne suis pas dans les salons, je suis souvent dans la rue et souvent avec des gens qui travaillent. J'ai transmis des choses, j'ai une centaine d'employés, j'essaie de faire ce que je peux », dit-il.
Cependant, l’acteur ne regrette pour autant pas son choix d’être parti : «je suis très heureux aussi d'être un citoyen russe, de payer des impôts en Russie ». L’acteur était donc très ému d’être à Nice pour le tout premier festival russe en France, «Quand je suis arrivé, j'étais très heureux, mon cœur n'avait pas changé de frontière», conclu-t-il.
Le maire de Nice Christian Estrosi a tenu à rendre hommage au monstre cinématographique qu’est Gérard Depardieu. Pour lui c’est « le plus grand acteur français des 50 dernières années ». Il lui a donné une médaille de la ville en déclarant : « «Cet homme a été traîné dans la boue par le gouvernement français. Je le regrette. Ce n'est pas une bonne manière de se comporter à l'égard de ceux qui ont tant donné pour notre pays».
Par Barbara Sebag