Alors que "TF1" diffusait vendredi le troisième épisode de "Koh-Lanta 2016", l’abandon de Marius la semaine dernière et surtout ses déclarations dans la presse ont fait réagir la production du jeu. Ainsi dans le "Parisien", Corinne Vaillant, réalisatrice et chef de projet du programme n’a pas été tendre avec le jeune homme. Non Stop People vous en dit plus.
Koh-Lanta 2016 : La production dézingue Marius après son abandon
Souvenez-vous, la semaine dernière et contre toute attente, Marius le capitaine de la très solide équipe des Rouges avait pris la décision d’abandonner. Il avait dévoilé dans "TV Mag "les véritables raisons de son départ. "J’ai préféré prendre mon départ avant de travestir mon image. Ce n’était pas ce que j’étais venu chercher et je m’en suis rendu compte sur place. C’est toute la dimension de l’émission et tout ce qui est impliqué. Les caméras, les journalistes...", avait déclaré le jeune cycliste avant d’ajouter : "Tout ce qui implique cette organisation est bien huilé. Je cherchais une vraie aventure et au final, je ne l’ai pas trouvée. Je n’ai pas trouvé la liberté que je voulais, ça m’a beaucoup dérangé (...) On imagine bien que c’est de la télé mais je ne pensais pas que c’était comme ça. C’était sûrement naïf de ma part. J’attendais quelque chose de beaucoup plus naturel".
"On s'est planté en misant sur lui"
Dans le "Parisien", Corinne Vaillant, réalisatrice et chef de projet de "Koh-Lanta" a tenu à revenir sur le départ de Marius et ses déclarations dans la presse. "Tous les candidats qui s'inscrivent rêvent des épreuves, mais nous, on sait bien que le plus dur c'est la vie sur le campement, ajoute Corinne Vaillant, réalisatrice de Koh-Lanta et chef de projet de l'émission. Là-bas, Marius ne nous a pas parlé de pression des caméras. D'autant qu'il est très simple de s'isoler. Il n'y a souvent qu'une seule caméra par île, et nos équipes ne poursuivent pas ceux qui s'éloignent. De fait, on a très peu de rushs de Marius en dehors des jeux", a-t-elle confié avant de tacler le jeune homme : "On s'est planté en misant sur lui. Pour les jeunes, on privilégie les profils sportifs, les plus durs au mal, mais ça ne suffit pas toujours".