Bien installée dans le paysage audiovisuel français, Léa Salamé avait confié avoir longtemps été complexée par ses origines. Aujourd’hui, elle en fait une force. Interviewée par L’Obs, la chroniqueuse d’On n’est pas couché s’est confiée sur ses racines. Non Stop People vous en dit plus.
Léa Salamé d’origine étrangère, ses confessions sur ses racines !
Entre son rôle de chroniqueuse dans On n’est pas couché et sa matinale sur France Inter, Léa Salamé s’est fait un nom. Seulement, si elle est aujourd’hui "meilleure intervieweuse" de l’année, la journaliste a pendant un moment été complexé. Lors d’un discours prononcé devant les étudiants de Science Po, Léa Salamé s’était alors livrée à cœur ouvert : "Quand j’avais votre âge, j’ai commencé à la télé à Public Sénat et je me disais mais pourquoi je ne ressemble pas aux autres, pourquoi je ne suis pas française comme les autres, pourquoi je n’ai pas les yeux bleus, pourquoi je ne suis pas plus lisse, plus calibrée, plus formatée pour la télé". De là, Léa Salamé –qui avait été vivement critiquée par les internautes, au même titre que Yann Moix- avait poursuivi : "J’avais le sentiment d’être différente et je me suis employée pendant mes premières années professionnelles à gommer ces différences, à gommer mes aspérités, mon orientalité, mes rondeurs". Un choix qui s’est finalement avéré être "une erreur".
"Je suis un mille-feuille d’identités"
Désormais, Léa Salamé a appris à faire de ses complexes un atout. Récemment interviewé par Télé Obs, celle qui faisait une énorme bourde sur le plateau d’On n’est pas couché s’est confiée sur ses racines. "Je viens du Liban, 17 communautés réunies sur un territoire de la taille de deux départements français", a-t-elle lâché avant de poursuivre : "Les tourments identitaires, je sais ce que c’est". De là, Léa Salamé –qui dressait le bilan des premières semaines de Yann Moix comme chroniqueur dans l’émission de Laurent Ruquier- a évoqué ses origines : "Ces thèmes me touchent. Un jour, j’écrirai un livre sur le sujet. Je suis un mille-feuille d’identités. Je suis fière de mes origines : libanaise, arménienne, française". Enfin, celle qui évoquait ses envies de maternité est revenue sur cette crainte banalisée de l’étranger : "En même temps, je comprends que ce monde globalisé fasse peur. L’enjeu du XXIème siècle sera de trouver une nouvelle manière de vivre ensemble. On ne peut pas revenir en arrière comme le prônent les ‘déclinistes’. La France n’est pas une île (...) nous n'allons pas fermer les frontières".

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