Le 9 mars dernier, nous apprenions avec tristesse le crash d’un des hélicoptères affrétés pour les biens de l’émission Dropped. Dans sa chute, l’hélicoptère causera la mort de dix personnes, dont trois grands sportifs français. Camille Muffat, Alexis Vastine et Florence Artaud sont décédés lors de cette funeste journée. Cinq mois après ce drame, Louis Bodin le présentateur de l’émission reste encore très fragile. Non Stop People vous en dit plus.
Louis Bodin : cinq mois après le drame de Dropped, il reste encore très fragile

Après le drame survenu sur le tournage de l’émission Koh-Lanta en 2013, TF1 a décidemment pas de chance avec ses émissions d’aventure. En effet, le 9 mars dernier, nous apprenions avec une grande tristesse, le crash d’un des hélicoptères affrétés pour les biens de l’émission Dropped. Ce crash mortel aura couté la vie de dix personnes, dont huit français. Et parmi ces fameux français, on déplore la perte de trois grands sportifs. La jeune nageuse Camille Muffat, le boxeur Alexis Vastine et la célèbre navigatrice Florence Artaud.
Louis Bodin, le présentateur de l’émission a été victime d’un énorme traumatisme à la suite de ce sombre accident. En effet, dès son retour en France ce dernier a tenu à se faire admettre à l’hôpital du Val-de-Grâce, afin de soigner son important choc post-traumatique.
"Après le choc, j’ai su que je ne m’en sortirais pas tout seul"
Si cinq mois se sont maintenant écoulés depuis ce malheureux drame. Louis Bodin de son côté, reste encore relativement fragile vis-à-vis de toute cette histoire. Récemment interviewé par nos confrères de Gala, le présentateur météo de TF1, aborde sans langue de bois ce sujet encore difficile. « Le peu de recul que je prends, c’est au travers d’un travail avec un psy. J’ai fait une pause cet été, mais je reprendrai les séances à la rentrée. »
Des séances dont Louis Bodin explique le fonctionnement.
« Après le choc, j’ai su que je ne m’en sortirais pas tout seul. Je suis d’abord allé au service médical de TF1, puis à la cellule de déchocage de l’hôpital du Val-de-Grâce, qui travaille avec les militaires de retour de mission. Puis, de fil en aiguille, je suis arrivé à un travail plus personnel, à évacuer ce sentiment de culpabilité – pourquoi eux et pas moi ? Il n’empêche : lorsqu’on perd subitement huit copains, que l’on voit les cercueils alignés, c’est un traumatisme. Et tout ça sur le tournage d’un jeu ! Alors que j’ai passé ma vie à faire de la course au large, de l’avion, de la haute montagne, des activités où l’on se met vraiment en danger… »
Visiblement encore très marqué, Louis Bodin va devoir travailler encore quelque temps sur lui, afin de chasser ses sombres images de sa tête.
Par Nataly Salmeron