Un jour, un destin était consacré à Patrick Poivre d’Arvor. L’ancien animateur du JT de TF1 a fait de douloureuses révélations à Laurent Delahousse. Il explique notamment avoir pensé au suicide après la mort de sa fille Solenn en 1995…
Patrick Poivre d’Arvor se confie sur le drame de sa vie et révèle avoir pensé au suicide…
Dimanche 8 octobre, "Un jour, un destin" était dédié à Patrick Poivre d’Arvor. L’occasion pour l’ancien présentateur du JT de TF1 de revenir sur le drame de sa vie : le suicide de sa fille Solenn, victime d’anorexie mentale qui s’est suicidée en 1995. Âgée alors de 19 ans, la jeune femme s’est jetée sous une rame de métro. Le fils de Patrick Poivre d’Arvor, Arnaud explique dans le reportage "Ma soeur était très blonde et je crois que certaines personnes ont décrit ce moment assez joliment, comme si c'était un ange". De son côté, Véronique Courcoux, l’ex-compagne de Patrick Poivre d’Arvor et mère de Solenn ajoute : "Elle est partie en disant qu'elle n'aimait pas la vie, mais qu'elle nous aimait énormément et je pense qu'elle serait heureuse de savoir que, quelque part, on a compris son geste même s'il était terrifiant. Il fallait respecter ce choix."
"Je n'ai eu qu'une envie, c'est de me jeter contre une voiture"
A l’époque, Patrick Poivre d’Arvor a décidé de reprendre rapidement le travail. Le jour de l’enterrement, il a pris l’antenne. Une attitude critiquée par beaucoup de personnes. Sa femme, Véronique Courcoux explique : "Pour lui, c'était une question de vie ou de mort, c'était sa seule manière de s'en sortir. Sinon il tombait et ne se relevait pas. C'était sa manière de se sauver". De son côté, Patrick Poivre d’Arvor confie qu’il a reçu énormément de messages de soutien. L’ancien présentateur du JT de TF1 confie avoir lui-même pensé à mettre fin à ses jours… "Quand je suis allé au commissariat pour la mort de Solenn sur mon scooter, je n'ai eu qu'une envie, c'est de me jeter contre une voiture dans le sens inverse, mais je ne l'ai pas fait, j'aurais pu le faire. C'est comme ça, ça tient à un quart de seconde ou un quart de réflexion en me disant qu'il fallait d'abord que j'annonce cette nouvelle à sa maman et à ses frères et sœurs."
Par H M