Au lendemain de l’annonce de la mort de Valéry Giscard D’Estaing, Michel Drucker a pris la parole sur CNews. L’animateur de France 2 a fait des confidences sur l’ancien président de la République décédé à 94 ans. Non Stop People vous en dit plus.
Valéry Giscard D’Estaing mort : Michel Drucker témoigne

La nouvelle de la mort de Valéry Giscard D’Estaing a bouleversé le monde politique français. A l’âge de 94 ans, l’ancien président de la République est décédé des suites du Covid-19. Face à la nouvelle, Emmanuel Macron a rapidement pris la parole via un communiqué pour rendre hommage à son ancien confrère : "Serviteur de l'État, homme politique de progrès et de liberté, sa mort est un deuil pour la nation française. Le Président de la République et son épouse expriment leurs plus sincères condoléances à son épouse, ses enfants et ses proches, aux Auvergnats, à ceux qui se sont engagés derrière lui et ses idées, à tous les Français". Ce mercredi 3 décembre, c’est Michel Drucker qui a pris la parole. Invité à intervenir sur CNews dans l'Heure des pros, l’animateur de France 2 a témoigné : "Alors moi j’ai fait un Vivement dimanche inoubliable avec Giscard, mais la dernière fois que je l’ai vu c’était il y a 4/5 ans pour un livre que j’avais écris qui s’appelais "De la lumière à l’oubli"".
"C’était quelqu’un de démoralisé"
Michel Drucker s’est ensuite souvenu de certains propos échangés avec Valéry Giscard D’Estaing : "Qu’est-ce qui se passe quand on part ? On passe de la lumière à l’ombre. Et Giscard que j’avais vu, un Giscard un peu hautain, un peu distant, c’était quelqu’un de démoralisé, de déprimé, et qui m’avait avoué avec beaucoup d’humilité le désarroi qu’il avait ressenti lorsqu’il a quitté l’Elysée en 81 (…) Il m’a avoué qu’il avait traversé Paris dans un silence assourdissant, il est rentré chez lui, il a plus jamais lu la presse ni écouté la radio ni allumé la télé pendant de longues semaines, et il avait pas compris. Pas compris pourquoi il n’avait pas été réélu (…) Il m’a avoué avoir envisagé de s’exiler en Afrique, et qu’il avait envisagé de ne plus jamais revenir".
Par Alexia Felix